Dans le cadre de ses chantiers thématiques, l’ARRICOD a initié plusieurs réflexions qui se sont traduites par la mise en place d’ateliers interactifs appelés « kits de survie », à travers un travail d’échanges et de capitalisation de la part des participants à ceux-ci, des fiches pratiques ont été réalisées pour permettre aux agents des collectivités de bénéficier d’un support pratique et pertinent sur certaines problématiques spécifiques.
Les 15èmes Universités de l’ARRICOD sont désormais terminées. Vous avez participé et vous êtes nostalgique de l’ambiance studieuse mais positive de ces UA ? Vous regrettez de ne pas avoir pu venir ? Vous avez manqué les dates ? Dunkerque, définitivement, c’était trop loin ?
Pas de problème, pour lutter contre le #ARRICOD blues, vous retrouverez bientôt l’ensemble des fiches pratiques réalisées en commun avec les participants lors des kits de survie ainsi que les compte-rendus des ateliers. En parallèle, n’hésitez pas à nous signaler si vous souhaitez approfondir les échanges lors d’une rencontre régionale ou en participant aux différents groupes de travail.
En attendant, vous pouvez dès à présent redécouvrir le fil de ces deux jours grâce à #ARRICOD2016 sur twitter et en consultant la galerie photo sur notre page dédiée aux UA 2016.
« Oui, notre action internationale a aussi un impact en France ! ». Tout ce que vous avez toujours voulu savoir… à propos de l’impact social sur votre territoire
Lundi 4 juillet – 14h30-16h
Co-Porteurs : F3E et ARRICOD
Une thèse récente (Mary Gély, 2016) a montré que l’essentiel des retombées de l’AICT est de nature socio-culturelle – même si les discours évoquent souvent des retombées de nature économique. Une première chose à noter est que les programmes d’AICT n’ont pas été conçus dans cette optique. Dans la plupart des cas, ils ont été montés en se concentrant quasi uniquement sur les enjeux exprimés par les territoires partenaires. Un deuxième point est que les retombées socio-culturelles dont il est question sont très qualitatives, immatérielles : citoyenneté, mise en réseau des acteurs, professionnalisation, décloisonnement entre services, remotivation, etc. Dès lors, il est très difficile de les appréhender par des indicateurs chiffrés. Un troisième point serait qu’on a souvent du mal à mobiliser dans l’AICT les acteurs en capacité d’influer sur le développement du territoire français.
Face à ces réalités, un constat s’impose : il faut faire évoluer notre façon d’appréhender l’AICT.
« L’action internationale comme politique publique : le pari des villes latino-américaines »
lundi 4 juillet de 14h30 à 16h
Co-porteurs : AL-LAs et ARRICOD
L’Arricod sera aussi présente avec ses partenaires du réseau ALLAS, autour des expériences de définition participative des stratégies d’internationalisation des territoires menées en Amérique Latine, et de la présentation des dialogues multi-acteurs mis en place à cet effet.
« Comment les services en charge de l’action extérieure des collectivités territoriales peuvent-ils apporter leur contribution à l’accueil des demandeurs d’asile et réfugiés ?
Lundi 4 juillet – 16h00-17h30
Co-Porteurs : Chaire Action européenne et internationale des collectivités territoriales – Sciences Po Grenoble et ARRICOD
N’apparaissant pas a priori comme des acteurs de premier plan dans la gestion de la « crise des migrants », les pratiques des collectivités territoriales démontrent que ces dernières sont cependant amenées par le biais de leur action extérieure à se mobiliser, soit par choix politique interne, soit en réponse à des sollicitations externes, pouvant émaner aussi bien de la société civile locale que de l’Etat. La « crise des migrants » semble donc impacter directement l’action extérieure des collectivités territoriales.
Cette table ronde proposera à la fois d’opérer un premier recensement des pratiques d’action extérieure des collectivités territoriales confrontées à la gestion de la « crise des migrants » sur leur territoire, comme sur celui d’un partenaire.